Racines avant et après pralinage
Racines avant et après pralinage
Du gland au plant mycorhizé, un procédé très complèxe

Tous les plants vendus par la PEPINIERE WOLLNER sont nés et élevés dans des conditions parfaitement maîtrisées alliant des techniques connues et approuvées et des techniques inédites qui ont très rapidement porté leurs fruits.

Premièrement, les glands, sélectionnés et selon les variétés, achetés chez des grainetiers professionnels ou cueillis sur un site particulier par des personnes de confiance au moment optimal, sont semés. Les glands sont semés dans des caisses à fond ajouré dans un substrat particulier contenant, entre autres, des spores de truffes et du mycélium.

Ces caisses sont disposés sur une surface grillagée, sans contact avec une surface pleine, ce qui exclut tout accumulation de d’eau, de résidus etc. risquant de contaminer le plant avec des maladies ou autres champignons faisant concurrence à notre T. melanosporum. Cette culture permet également une section naturelle par assèchement du pivot, ce qui favorise la pousse de racines latérales où les mycorhizes vont se développer.

Quand les jeunes plants sont arrivés à une certaine taille avec un système racinaire présentant suffisamment de racines latérales, nous procédons au repiquage en pot définitif. Lors de ce repiquage, il y a une deuxième inoculation du plant : les racines sont pralinés dans un mélange contenant, entre autres, des truffes broyées et du mycélium.

Caisse de semis
Caisse de semis
Racines à praliner
Racines à praliner
Mise ne pot avec racines pralinées
Mise ne pot avec racines pralinées
Jeune plant en pot définitif, à planter dans 1 an
Jeune plant en pot définitif, à planter dans 1 an
Avant la culture de plants, la culture de mycélium !
Une technique inédite mise au point par Monsieur Roger RIBES.

Des recherches acharnées et avouons le, un peu le hasard, nous ont permis une réussite exceptionnelle : la culture du mycélium.
Tous les plants de la PEPINIERE WOLLNER ont été élevés dans un substrat unique contenant du mycélium mis en culture selon la technique brevetée de Monsieur Roger RIBES. Cette exclusivité nous permet d’obtenir des plants qui ont produit les premières truffes dès la quatrième année de plantation en terrain bien préparé et dans des conditions optimales.

Culture de mycélium
Culture de mycélium
L’assurance d’un plant contrôlé CTIFL

Afin de vous garantir une bonne mycorhization par T. melanosporum, tous nos plants sont contrôlés par le CTIFL. Dans un premier temps, chaque truffe que nous utilisons est contrôlé individuellement par le CTIFL, les truffes non conformes étant écartées et retenues au CTIFL. Le deuxième contrôle intervient sur les plants de 1 à 3 ans (selon l’espèce) en octobre. Un technicien CTIFL se déplace en pépinière, fait l’inventaire des lots numérotés et identifiés, prélève des échantillons de plants dans chaque lot et les emporte pour examen en laboratoire. Si les lots sont acceptés, des étiquettes numérotées sont délivrées selon la quantité de plants acceptés. Si un lot est refusé, les plants doivent être détruits. Le technicien revient en pépinière pour contrôler la mise en place des étiquettes sur chaque plant des lots acceptés avant toute commercialisation de plants. Une vignette de contrôle individuelle et numéroté  accompagne chacun de nos plants.

Roger Ribes
plantsetiquet
Nina Wollner
Nos essences

Il existe plusieurs essences d’arbres propices à la trufficulture. Celles que nous proposons ont été sélectionnés par nos soins suite à des expériences sur le terrain, aussi bien sur notre plantation que lors des observations que nous avons pu faire dans différentes truffières naturelles ou implantées dans différentes régions trufficoles.

Chêne vert 2 ans Quercus ilex
Chêne vert 2 ans
Quercus ilex

Le chêne vert, Quercus Ilex,
arbre à feuillage persistant, est actuellement l’arbre le plus courant en trufficulture. Il s’installe aisément dans toutes les conditions de sol et n’a pas de souci phytosanitaire particulier. C’est un arbre à croissance relativement rapide à condition toutefois de bien préparer le sol avant la plantation. Il a tendance à démarrer la production de truffes assez rapidement, en moyenne au bout de 6 – 7 ans après plantation dans des bonnes conditions. Il est couramment utilisé dans les “mixages” d’arbres, c’est à dire en plantation tout près d’un arbre à feuillage caduc (chêne chevelu, noisetier, charme).


Il existe, dans la dénomination de Q. Ilex, plusieurs variétés d’arbres avec différentes formes de feuillage, grandes ou petites feuilles, tantôt arrondies à bords plutôt lisses, tantôt étroites à bords piquants. Nous avons pu constater sur plusieurs plantations que les chênes verts à feuillage plus petit et piquant
sont souvent des meilleurs producteurs de truffes.

Nous avons donc sélectionné une origine très précise de glands de chêne vert pour nos semis. Le chêne vert que nous proposons à la vente est un type à croissance plus lente donc moins de travail de taille et moindre risque de fermeture de milieu. Il est également plus résistant au froid ainsi qu’à la sécheresse et il a montré un tendance nette de précocité de production avec souvent un grand taux de production sur l’ensemble de cette variété bien précise.

Chêne chevelu 2 ans Quercus cerris
Chêne chevelu 2 ans
Quercus cerris

Le chêne chevelu, Quercus Cerris,
ressemble un peu au chêne pubescent ou au chêne pédonculé. Son feuillage caduc est facilement reconnaissable comme “la feuille de chêne”. Contrairement au chêne pubescent, le chêne chevelu est très résistant aux maladies comme l’oïdium et l’anthracnose, et de ce fait, nous pensons que le chêne chevelu représente une excellente alternative à tous ceux qui se détournent du chêne pubescent.

Il s’installe dans les mêmes conditions climatiques que le chêne pubescent et supporte tous types de sol, sauf les très peu profonds. Selon nos observations sur le terrain, il est très bon producteur de truffes et plus précoce de le pubescent, voire plus précoce que le chêne vert, sauf en terrain très sec. . Le chêne chevelu se “marie” très bien avec le chêne vert en plantation mixte (voir page Actualités).

Le chêne vert et le chêne chevelu constituent nos deux “valeurs sûres” en plantation, ils s’installent facilement dans la plupart des régions et dans la plupart des sols.

Chêne kermès 2 ans Quercus coccifera
Chêne kermès 2 ans
Quercus coccifera

Le chêne kermès, Quercus Coccifera,
appelé aussi garouille ou chêne de garrigue, est un arbuste dense au port arrondi que l’on trouve naturellement dans les régions méditerranéennes. Les rabassiers catalans et audois connaissent particulièrement bien cette espèce qui est un très bon producteur de truffes; nous connaissons des truffières sauvages de kermès qui produisent depuis près de 100 ans, et même après un feu de garrigue ! 

La difficulté pour les pépiniéristes à longtemps été de maîtriser la mycorhization de cet arbre très intéressant en trufficulture. Roger Ribes et Robert Nogier ont été les premiers à réussir cette mycorhization grâce à notre méthode au mycélium et nous avons actuellement de très bons résultats de production sur ces arbres en plantation, sur sol peu profond.

L’attrait particulier du chêne kermès réside pour beaucoup dans sa petite taille. C’est un arbre qui garde naturellement une forme de buisson et qui demande très peu de taille pour rester à une hauteur d’env. 1 m. Il ne menace donc pas de fermer le milieu et peut se planter en haute densité (4m x 2 m). Le chêne kermès se plante avantageusement en alternance sur le rang avec des essences plus hautes, ce qui permet également de réduire la distance de plantation afin d’optimiser la parcelle sans risquer la fermeture du milieu (p. ex. en plantation 4 ou 5 mètres entre les rangs et un arbre chaque 3 m sur la rangée en alternant avec le kermès). Cependant, pour éviter qu’il drageonne trop, il faut à peine enterrer le collet et butter ensuite de 5 cm (contrairement aux autres essences qui se plantent collet enterré de 5 – 10 cm).

Son point faible est une certaine difficulté à la reprise lors de la plantation, il faut l’arroser un peu plus souvent. Une fois le chêne kermès installé, il est très résistant aussi bien au froid qu’à la sécheresse.

Il préfère les sols peu profonds. Dans les “bonnes terres” et sols profonds, il est moins intéressant. 

Comme il est moins demandé, nous en produisons une plus petite quantité. Il faut donc impérativement réserver bien à l’avance.


Réussir votre plantation

En utilisant les plants mycorhizés issus de notre pépinière, vous optimisez les chances de réussir votre plantation et de récolter des truffes, à condition bien entendu, de bien vous occuper de votre plantation. Vous trouverez sur notre site quelques conseils précieux de Monsieur Roger RIBES suite aux expériences qu’il a faites sur sa plantation : fiche technique de plantation